Cette exposition a pour but de présenter les fonds de la BULAC ayant appartenu à la bibliothèque du Fort William College de Calcutta.
Institution de premier ordre mais néanmoins peu connue, le College of Fort William a occupé une place centrale dans l’étude des langues et cultures de l’Inde dans la première moitié du XIXe siècle.
Née de besoins aussi bien politiques que culturels, l’institution reste avant tout une structure de formation pour les jeunes cadres de la Compagnie britannique des Indes orientales arrivant au Bengale avec pour objectif de pouvoir sécuriser la présence britannique aux Indes.
Pôle de nombreuses traductions, elle a joué un rôle clé dans l’édition et la diffusion d’ouvrages en langues indiennes, perse et arabe. Par son foisonnement intellectuel, le collège a aussi contribué au célèbre mouvement de Renaissance qu’a connu le Bengale.
Henry Viollet (1880-1955) a été une figure pionnière des études sur le patrimoine bâti islamique.
Découvrez une partie de la riche documentation qu'il a rassemblée au cours de ses missions au Moyen-Orient (1904-1913) : les numérisations des 913 négatifs sur plaques de verre. Ces prises de vues montrent des monuments situés en Irak et en Iran, mais aussi en Syrie, Turquie, Liban, Égypte, Soudan, Turkménistan et en Ouzbékistan. Elles révèlent un patrimoine architectural qui est aujourd’hui parfois très restauré, si ce n’est proprement disparu, voire en péril et laissent deviner l’itinéraire que Viollet a suivi au cours de ses voyages.
Outre l’architecture, des scènes de vie montrent l’intérêt historique et ethnologique que ces lieux et leurs habitants exerçaient sur le jeune architecte.
Le manuscrit Tyŏngni ŭigwe est une copie unique dont douze fascicules sont conservées à la BULAC (consultables sur la Bina), et un fascicule, entièrement composé d’illustrations, est conservé à la Bnf (consultable sur Gallica). Il s’agit d’une édition incomplète composée à l'origine de 48 fascicules. Les douze fascicules de la BULAC comprennent les tomes 29 à 36, 40 et 46 à 48. La BnF conserve pour sa part le tome 39.
Le Tyŏngni ŭigwe est un document extraordinaire à plus d’un titre. D’une part, il fut écrit en hangeul à l’intention de Dame Hyégyŏng sur ordre du roi. Cette démarche montre la piété filiale de Chŏngjo envers sa mère et fait toute la particularité de ce document. D’autre part, Il s’agit du plus ancien ŭigwe rédigé en hangeul qui subsiste aujourd’hui.
Chaque symbole du hangeul représente un phonème, le Tyŏngni ŭigwe nous permet de savoir comment certains mots étaient prononcés à l'époque.
Le projet TariMa (Tārīẖ al-maġrib - Écrire l’histoire au Maghreb à l’époque moderne et contemporaine) porte sur la valorisation des sources historiques du Maghreb de langue arabe à travers les outils du numérique. Il propose de mettre à disposition de la communauté scientifique un corpus de textes relevant du genre historique, pour la plupart composés à la période moderne (XVIe-XIXe siècles) mais pouvant porter sur des périodes antérieures.
Le corpus réuni pour le projet est composé de manuscrits ou lithographies présents dans les collections françaises : chroniques dynastiques, biographies de savants, hagiographie et récits de voyage pour les trois pays du Maghreb, du XVIe siècle au XXe siècle. Il a pour principal objectif de proposer leur numérisation puis la mise en ligne des images des manuscrits en correspondance avec le texte extrait par les techniques HTR.
L’ethnie naxi est l’une des 56 nationalités officielles de Chine. Répartis entre le nord du Yunnan et les marges du Tibet et du Sichuan, les Naxi ont très tôt développé une culture originale, fondée sur un système de croyances influencé par l’animisme, le chamanisme et le bouddhisme tibétain. Pour conserver et transmettre leurs mythes et rituels, les prêtres Dongba, dont la religion des Naxi porte le nom, ont développé un système d’écriture pictographique original, le dernier encore utilisé de nos jours.
La BULAC conserve 22 manuscrits naxi issus des collections de l’ancienne bibliothèque de l’École des langues orientales vivantes, ancêtre de l’Institut national des langues et civilisations orientales. Ces manuscrits relèvent de deux systèmes d’écriture distincts, les scripts « geba 哥巴 » et « dongba », développés au fil des siècles par les Dongba.
Cambodge Nouveau, publication mensuelle payante, est un journal créé en février 1994 par Alain Gascuel, journaliste français. Rédigé uniquement en français, ce journal permettait aux français et cambodgiens francophones d'avoir des informations fiables malgré les contextes politiques difficiles de l'époque. La création du journal est menée en partenariat avec KhmerDev, une entreprise dans le service numérique francophone au Cambodge.